Donc, d’un million d'années
par Kiriyatskiy
par Kiriyatskiy
Donc, d’un million d'années, a survécu le troglodyte.
Par la nature d’atrocité, dort son esprit d’hybride.
Et en Egypte, les esclaves construisent leurs pyramides,
Pendant ses guerres, le grec pleure aux théâtres des morts vîtes.
Nos religions affirment que l’âme tombe en enfer,
Car elle est née avant les vies de nos prophètes divers,
Il y a beaucoup de temps avant la foi de notre frère.
Nos rois cachent la pitié à tous: limpides des autres ères.
Les muses et leurs génies étaient choisis par Absolu.
Leurs points de vue sont vifs toujours. Ils n’ont pas lu
Deux Testaments et le Coran. Aux cultes n’a pas plu
Ce Paradis de Dieu hors traditions et sans leur glu.
Confronte Colomban de leur Luxeuil et l’homme sauvage.
Ne juges jamais des concubines d’Iran pour leur Moyen Âge,
Toutes nos Croyances nous amènent au ciel de leurs filages
Afin de surpasser par chaque idée pour l’être sage.
Vers l’acte sans violence des bienfaits, l’ordre est bon
Qui ne devient jamais plus cher que toutes les vies qui font
Voir Dieu non pour telle révérence, expliquait Platon:
Par le tourment s’excuse la faute pour sa compréhension.
Depuis l’enfance nous croyons en Dieu traditionnel.
À cette sauvagerie, l’obscurité devient fidèle,
Car elle n’a pas senti l’erreur des livres immortels.
Dans l’autre civilisation, l’âme renaîtra sans fiel.
Au cosme raisonnable, non à seule l’humanité
Décent ce Don pour naître, vivre et se refléter
Dans l’Univers comme ses cellules afin de l’accepter
Au Créateur des mondes, au Paradis Beauté.
Poème posté le 27/02/21
par Kiriyatskiy