Amours paysannes
par Luluberlue
Coq, coquelet,
Roi en sa basse-cours ;
Crête dressée, ergots acérés,
Se prépare quand point le jour.
A poumons ouverts, cœur éperdu,
Salut d’un chant matinal ;
Les premières lueurs venues,
De son amour viscéral.
Sublimant le soleil,
De son plus beau caquet ;
Le levant de son sommeil,
Ce si bel œuf doré.
Qui saurait traduire,
La sérénade de l’emplumé ;
Avoir les mots pour dire,
Le cœur gallinacé.
Amoureux d’une vénus,
Que l’on ne peut approcher ;
Lorsque l’on est oiseau déchu,
Incapable de voler.
Seule une profonde tirade,
Tel un soupir languissant ;
Trahissent les amours paysannes,
De ce fermier faisan.
Poème posté le 03/03/21
par Luluberlue