Le parti pris du gymnaste
par Opus
On voit souvent les dimanches
Sur des tertres désolés
Se disputer en deux manches
Des spectacles colorés
Ce sont risibles saynètes
Qui se jouent sur les pistes
Des tragédies contrefaites
Que dédaignent les artistes
Ah mes yeux brillent pourtant
De voir ces gladiateurs
Je sais de quoi est leur sang
J’envie encor’ leur sueur
Quand pantalonnade ultime
Ils ornent avec panache
De pirouettes sublimes
Leurs bien futiles potlatchs
Poème posté le 03/03/21
par Opus