Les verts s'énivrent dans l'azur luminescent.
S'irisent de bleus les feuillages mystérieux
Sous les éclats bleutés du jour évanescent
Dans la rhapsodie douce de l'éther ombreux.
Sous la caresse des ondes fleurées du vent
Dans la mer émeraude, épris d'éternité
S'aiment les fûts charmés, tendrement enlacés.
Les verts s'énivrent dans l'azur luminescent.
Dans la solitude d'or des bois langoureux
Leurs corps se fondent avant d'étoiler les nues
De leurs ramures ensoleillées, éperdues.
S'irisent de bleus les feuillages mystérieux.
Dans une étreinte désespérée, hors du temps
Prédestinés à une inexorable fin,
Ils ont joint irrémédiablement leur destin
Sous les éclats bleutés du jour évanescent.
Cette union improbable au charme fabuleux,
Fût-ce pour déjouer leur sombre destinée
Ou pour secourir l'âme soeur infortunée
Dans la rhapsodie douce de l'éther ombreux?
J'ai été émerveillée par ces deux arbres enlacés. L'un semblait condamné ,fortement incliné alors que le second sans raison apparente, s'est enroulé autour du premier. Je vous laisse élucider ce mystère.
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