La terre où l'on vit, est une arène.
Les spectateurs attendent l'heure.
Dans les gradins en accord amène
ils fondent dans le décor, censeurs.
Ils commentent, critiquant la scène.
Les hommes en font trop ou pas assez
en désacccord, lèvent doigt obscène
pour l'honneur par geste déplacé.
En discutant, ils s'offrent le monde
Avant de faire ceci ou bien ça
les quidams vite sautez dans la ronde
pour danser une ultime salsa.
Au centre, pour l'acteur pas d'omerta.
Pour la vie, la liberté, les vieux,
brandis bannière comme muleta
pour nos droits pour nos choix, pour les cieux.
En luttant contre les moulins à vent,
il évite les banderilles
Des féroces soldats venus courant,
tirer sur lui, des escarbilles.
Il perdra un œil, ou une oreille
l'arène se peindra rouge sang
pour le plus grand plaisir des corneilles.
Olé retentira sur les bancs.
Catriane(Annie) 20/03/2021