Si le latin, chape dense de l’idiome,
Est cause acquise, une évidence, un axiome,
D’où vient le vent, ce vent des mots ; vingt qui, sur cent,
Sont les fruits des combats, de l’amour innocent,
Du commerce, des arts et de l’érudit homme ?
Si la bible et la poésie ont le son grec,
Du Sahara ! surgit le si mignon fennec,
Sur l’if et le bouleau souffle la résistance
-Aucune trace écrite, or la rurale stance
Epouse le gaulois à l’anglicisme jerk-
D’outre-Atlantique ou du Channel, K-O, limite !
Big-Bang, underground, fun, aware, cool, dynamite !
Plus rare et raffiné, nous venant du motu,
Du polynésien, le sacré nom : Tabou ;
Aura de ce lemme chinois : Kaolinite !
Inexhaustibles sons d’ailleurs et damassés,
-Anorak et kayak, Inuit ! Est-ce assez ?-
L’accordéon, cousin germain, chante, et gigote
Marot, ravi de voir que « sa » règle asticote :
Aux italiens accords, participes passés.