Au grand touffu d'une solitude comblée
Emplie d'odorantes et fières libertés
Germe un caillou masqué de tempête
Au goût ravissant d'effroyables comètes
Le silence s'aveugle en séances d'obsession
Le silence s'étouffe en visions de présence
Le silence s'évente en transes d'abstraction
Le silence s'effleure en brouillon d'élégance
Au jour des nuits sans lune
Myriadent des étoiles brunes
Veloutées d'épines masochistes
Au parfum d'encore altruiste
Vienne le temps d'un silence gémelle
Aux cris enlacés d'à corps dentelles
Hors les murs de nos décences
Hors les chaînes de nos préséances