Lorsqu'avec ses enfants, vêtus de joggings roses,
il atteignit enfin le « Camping des Flots bleus »,
Caïn soupira d'aise et s'offrit une pause,
mais ne fit qu’un instant partie des gens heureux.
« Où donc est passé Pif qui dormait à l’arrière ?
J’ai beau fouiller le break, je ne vois pas le chien.
– Il sera descendu, l'aventureux pépère,
à la station service où tu as fait le plein. »
Un coup de fil aux flics inaugura l’attente.
Les joyeux vacanciers commençaient à flipper.
Pour tenter d'oublier on érigea la tente
cependant que Maman s'occupait du souper.
Jamais les raviolis ne furent plus maussades.
Un hibou dépressif pleurait la sérénade.
Le soir s'alanguissait, mi-caha, mi-cahin.
Mais lorsque fut venue dans la lumière grise
l'heure d'aller dormir... Ô divine surprise !
Pif était dans la tente et regardait Caïn.
J'avais pensé à ce poème pour le recueil. Mais l'allusion à Victor Hugo est incompréhensible pour les enfants.
Sinon c'est un peu le principe : un poème qui raconte une histoire