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Ouïe
par Lau


Tétant tôt à tâtons quelque narghilé laid, Cloquait, dégoulinait la vapeur, abandon De tout un panthéon gavé du plus pur lait, Du pollen élu ‘mets le plus or’ du bourdon. Carillonnait la fonte, et l’odeur de la menthe Ajoutait à l’attente un parfum de la tonte Au raz du gazon l’onde, auprès de l’amarante, Un jet vers la Garonne où l’averse est gironde. Sous le car-port, les pieds à la lame du teck, Le vert coulait, le derme avait un charme sec, Un pot de grès et facilement l’œil s’entiche Du moindre insecte ou de la plus petite tache, Mais, si voir mène à l’ombre, au désert amnésique, File l’ouïe au faîte en volume et musique !



Poème posté le 28/05/21 par Lau


 Poète
Lau



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