L'Ogre
par Kerdrel
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Depuis sa tendre enfance, il n'a cessé d'entendre
La même litanie de ses parents gloutons,
Ne t'excuse jamais, évite les pardons
Cela ne sert à rien d'être gentil ou tendre.
De toutes les façons nul ne peut te comprendre
Tu es le fils maudit, comme les noirs moutons
Tu fais partie aussi des pires rejetons
Que la terre ait porté, bon qu'à te faire pendre.
Ou livré au bûcher tes os réduits en cendre,
Si tu as encor faim mange donc une main
L'autre n'oublie jamais, garde-la pour demain.
Ajoute un peu de sel, l'oignon, de la coriandre
Cela n'a pas de goût de la viande d'humain
Ô même en parmentier dans un plat à gratin.
Le lundi 31 mai 2021 ©
Poème posté le 31/05/21
par Kerdrel
Poète