J’entends le temps
Dans chaque instant
Tic tac
Et la roue chavire
Mes pensées délirent
Je me vois fuir
Ce monde accablé
D’une vie éreintée
De cerveaux opprimés
L’amour se volatilise
Se pulvérise
Et l’homme se robotise
Dans son progrès toxique
Auquel il abdique
Acide sulfurique
Que du gris béton
Du noir à l’horizon
Brouillard de déraison
La terre se libère
D’un fardeau misère
De calamités planétaires
Je n’entends plus le temps
Dans chaque instant
Silence oppressant ..