Je rie coquine et aguichante,
Mes doigts échancrent ta chemise.
Glissent en caresses troublantes
A ton torse qu’elles électrisent.
J'ai besoin de ton corps, le clame.
En liberté frôle ma peau
La moiteur de secret de femme
Lieux d'amour où plus rien n'est faux.
J'aime ta douceur délicate,
Ton souffle à mon épaule nue,
La pénombre où nos corps s'ébattent,
Tes yeux que le désir embue.
Monde en mouvement vers ta bouche,
Plage et monts les doigts viennent, vont
Voyagent s'égarent se touchent,
Draps froissés par nos longs frissons.
Perlé de sueur au creux des reins
Au feu du plaisir ils se cambrent,
Tes mains emprisonnent mes seins,
La nuit dit que tu vas me prendre.
Quand le dard pénètre la rose
Je succombe au désir, je meurs
Il n'est plus qu’en la chambre close
Qu’un seul battement pour deux cœurs.