Froid et clarté
par Salus
La défense et le bouclier
Du rêve sont imaginaires ;
Nous dressons, pour ne pas plier,
Les piliers de nos dictionnaires...
-Aleph-
A l’iris éclaté sous la lumière crue
Au vrai du songe étincelant
Acculé si lucide et lent
Apparaît cette vague où l’onirique crue
Ainsi tentée en verra l’art
Avalera l’intensité
Atone inhérente aux universelles marches
Abominable aliénation
Altérant l’être et toute action
Affreux afflux brouet brouillé des patriarches
Acre pouvoir du rêve creux
Age où l’on grève heureux pour voir
Amender son abîme enrichir d’or son gouffre
Atteindre au réel et nier
Aujourd’hui sans demain ni hier
Avec devant néants éons démons et soufre
Aléas glacés des mistrals
Australes eaux indessalées
Aussi bien je verrais en face le soleil
Absconse en restera ma vie
Actons qu’existence dévie
Autrement qui pourrait dire et se venir vieil ?
Poème posté le 20/06/21
par Salus