Aurore
par Fred Chico
Sa peau lisse comme un lac rosé constellé de tâches de rousseur contraste avec les cascades de vaguelettes dorées qui tombent sur ses épaules.
En la parcourant, Magellan, aurait fait naufrage.
Son sourire m'aspire comme une tornade.
Pétales toxiques...
Le levé du rideau de ses deux astres jumeaux arc-boutés innocents et énigmatiques inonde le monde du spectacle de son être.
Les ondes de ses mots me bercent, me caressent et me martyrisent quelques fois.
Elle a les tropiques dans le sang...
Parfois, des asticots bleutés et lumineux sortent de toutes ses cavités.
Déesse malade au regard intrépide...
Ses épines nous lassent de son beau parfum.
Elle est un parcours d'obstacles qui fait de chaque instant un infini vertigineux.
Dramaturge du simple quotidien.
Elle est vénéneuse.
Vaut mieux être vacciné de cette immense petitesse.
Et voir dans cette drogue, une expérience.
Vaut mieux qu'on progresse.
Pour mieux savourer l'existence.
Il vaut mieux prendre de la distance.
Et ne pas sombrer, sombrer dans la paresse.
Avancer vers la lumière libre et consciencieuse.
Plutôt que de reculer vers la prison, victime de nous même.
La vie est une posture.
Soit on grandit, soit on s'amenuise.
Il faut choisir entre plus de bonheur ou plus de malheur.
Poème posté le 26/07/21
par Phoenix