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Spirale
par Ombrefeuille


C'est tout d'abord le même étau Qui se saisit de la poitrine Où dérive un étrange écho, Où le cœur n'est plus que machine. Un vide immense, un trou béant, Engloutit la lumière-même, Puis le fantôme d'un géant Parle d'une voix morte et blême. Verre premier, vite avalé … Verre second, douce brûlure … Verre troisième … il est cassé ! Au goulot donc ! La vie est dure … Alors … Adieu, murs et plafond : Ivresse rime avec caresse ! Ce n'est pas compliqué, au fond, De s'évader de sa détresse … Et … Le sol se réveille, seul : Le ciel entier s'est fait la belle, L'air grelote, ainsi qu'un linceul, Tout pèse, et pourtant tout est frêle … On l'a trouvé un beau matin, Plus froid que pierre, en la Rue Vieille, Dans une odeur de mauvais vin … - Sous lui un tesson de bouteille.

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Poème posté le 16/08/21 par Ombrefeuille


 Poète
Ombrefeuille



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