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Vallonnées
par Lau


Quel autre premier vers qu’évoquer la rondeur Du rire et du baragouinage Des dames du lavoir qui prenaient mon faible âge Pour l’innocence et la candeur ? Affairé, je ferrais quelque invisible truite, Armé d’un bout de noisetier, Un œil sis au scion, l’autre en plein le bustier De la plus aguichante fuite ; Quand d‘une peau lactée au rose d’un téton, La volupté se dévoilait, J’en oubliais la pêche et louais ce bouton Qui se dérobait, m’affolait. Fiévreux, je chancelais auprès des sauterelles De la prairie et m’isolais, Le temps que mon esprit peigne des aquarelles, Et de ces souvenirs, j’osais, Secrets de ma mémoire, approcher la couleur, Quand, seul, sur mes nuits de Bretagne, Mieux qu’en vrai, je touchais la grâce et la pâleur De mille seins dans la campagne.



Poème posté le 11/09/21 par Lau


 Poète
Lau



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