Dorénavant
Quand tu te lèves
Ce n’est qu’un ébranlement
Désordonné de temps
Un bourdonnement de cloche
Saillant dans l’allée de tes bras nus
Quelque chose comme
Un dérangement de ruche
Pleine d’un miel de jeunesse
Mais ces lignes
Mouvantes sur ton visage
Peut-être sont-elles
Une simples résille d’ombre
Sous la hanche fleurie
D’un jardin ensoleillé de printemps
Ou d’ultimes vols de martinets
S’effilant dans la lumière
À la surface du lac les soirs d’été
Ou de fines coutures assemblant
Chaque jour un peu davantage
Les pièces du masque de la nuit