Après Toi… Qui y aura t’il sur cette chaise où tu n’es plus ?
Ne devrais-je m’assoir à mon tour où tu fus ?
Garderais-je rancune au ciel de l’ultime issue ?
Ou attendrais-je un beau jour l’âme nue, résolue ?
Impassible, la dernière ouverture vers les nues ?
Seule, usée, dans cette chambre avec vue ?
Saurais-je oser les gestes que tu as retenus ?
Et demain… Qui y aura-t-il sur cette chaise où tu fus ?
À ma mère…
À mon père…
Puisque c’est moi la dernière…
En acrostiche, histoire de conjurer l’angoisse première…