Pour l'an trois mille
par Harmel
par Harmel
Lorsque je parle de tendresse,
Aimer, posséder la lumière,
Lorsque je ris de vos prouesses,
Votre fric et vos surenchères,
C'est que je me sens en exil,
Moi, je chante pour l'an trois mille.
Votre télévision machin
Aux programmes préhistoriques,
Vos chanteurs, chanteuses zinzin,
Antiparoles, antimusique,
Le pouvoir au bout du pognon
Et la gloire au bout du canon,
Vous êtes les derniers à y croire,
Que c'est long, un livre d'histoire!
Lorsque je parle de tendrese,
Aimer, posséder la lumière,
.....................................
Quand tout le monde, enfin, saura
Que la mort, ça n'existe pas,
Quand il n'y aura plus d'Islam,
D' Eglise romaine et d'oriflammes,
Quand il n'y aura plus de pays,
Ca non plus, ça n'existe pas,
Quand vous aimerez enfin la vie
Sans que la peur entrave vos pas,
Lorsque je parle de tendresse,
Aimer, posséder la lumière,
.........................................
Quand tu sauras que l'arbre et toi
Êtes un seul être, une même voix,
Que tes atomes et les miens
Vibrent vers un même destin,
Lorsque l'esprit se fait matière
Jusqu'aux confins de l'univers,
A travers le temps et l'espace
Quand tu auras trouvé ta place,
Lorsque je parle de tendresse,
Aimer, posséder la lumière,
........................................
Enregistré sur CD. Sur le thème du 5ieme concerto de Beethoven
Poème posté le 31/05/10