Brouillards en automne
par Ottomar
Le brouillard des montagnes
est souple.
Il glisse de paroi en paroi.
Le brouillard des champs
est lourd.
Il met des heures à disparaître.
Le brouillard des villes
est un ancien brouillard des champs
qui fut fait prisonnier un jour.
Il pense au brouillard des montagnes
qu’il n’a jamais été
ou alors il y a très très longtemps.
Quant au brouillard des lacs,
et au brouillard des marais
ils restent de doux rêveurs
et gardent leurs secrets.
Poème posté le 27/10/21
par Ottomar