Loi du soir
par Djicibi
Ô nuit, qui porte les sentiments des hommes
Maîtresse de vie, de solitude
Tu en es le phare
Confidente du souvenir, peut-être du devenir
Audience de tous ces rêves
Tous ces cauchemars
Ô peur qui me perd dans ces ténèbres
Obscurcis de ton voile sombre mon âme
Déception, incompréhension funèbre
Du Phénix noirci qui ne prend flamme
Ô astre de nuit, grave de tes reflets d'argent
Mon inculpation sur l'ombre de cette démission
Conscience, crie, hurle tristesse et détresse
Au vent ombrageux de la compassion
Pauvre vision!
Partir vers le matin, remonter ses peines
Les dépasser, pouvoir encore y croire
Oublier cette fatalité, cette destinée
Cette Loi du soir.
Poème posté le 16/01/24
par Djicibi