Poème La maîtresse du castrat par Oxalys

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La maîtresse du castrat
par Oxalys

Ô bienheureuse Alexandra ! La dame est aimée par deux frères, L’un qui la serre dans ses bras L'autre qui en elle s'affaire. La dame est aimée par deux frères, Las, le cadet est un castrat. L'autre, qui en elle s'affaire, C'est un excécrable malfrat. Las, le cadet est un castrat, Émasculé par son aîné. C'est un excécrable malfrat, Elle ne peut lui pardonner. Émasculé par son aîné Pour conserver la voix limpide, Elle ne peut lui pardonner Ce misérable fratricide. Pour conserver la voix limpide, En faire le roi de la scène, Ce misérable fratricide Plus que l'honneur créa la haine En faire le roi de la scène, Se vanter d'être son mentor, Plus que l'honneur créa la haine Chez les jaloux de ce trésor ! Se vanter d'être son mentor, Lui prendre la femme chérie, Chez les jaloux de ce trésor Fit naître ris et raillerie Lui prendre la femme chérie, En abuser, la rendre mère Fit naître ris et raillerie : Lequel des deux est donc le père ? En abuser, la rendre mère, Il nia tout sans un remords. Lequel des deux est donc le père ? Farinelli à la voix d'or ? Il nia tout sans un remords. L'enfant né, qui fut son papa ? Farinelli à la voix d'or ! Ô bienheureuse Alexandra....

Pantoum inspiré par le film de Richard Corbiau «Farinelli il Castrato» (1994)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Farinelli_(film)

En écho au poème de Cinquieme Vallee https://lespoetes.net/poeme.php?id=18117&cat=pl

Poème posté le 22/02/22 par Oxalys

Poète

Oxalys

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