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Hiver
par Serge LAINE


Un matin au réveil en ouvrant ma fenêtre, Je découvre l'hiver apparaissant en maître ; À travers la brume, de gros flocons voltigent, C'est la neige qui tombe et garde son prestige. Je ne distingue plus les maisons et les champs Car ils sont recouverts d'un très grand manteau blanc ; Tout n'est que tristesse, calme et désolation, Je ressens en mon être une vive émotion. Où sont la pâquerette et le coquelicot Qui recouvraient les champs et se miraient dans l'eau ? Un paysan s'attarde à dégager sa porte ; On n'entend plus un bruit, car toute vie est morte. Loin dans la montagne, loin des gens de nos villes, De très vieux paysans passent des jours tranquilles ; Assis tout près d'un feu, ils regardent les flammes Dansant dans le foyer avec beaucoup de charme, Les pieds emmitouflés dans des chaussons de laine, Lisant ou tricotant, ils sont bien loin des peines. À quelques lieues de là, sur la piste enneigée, Des skieurs évoluent dans le calme et la paix. Cette triste saison fait la joie des enfants Qui s'amusent joyeux au beau milieu des champs ; Bientôt Noël approche et le coeur en gaieté Ils préparent leur botte et attendent des jouets. Un matin au réveil en ouvrant ma fenêtre, Je découvre l'hiver apparaissant en maître ; À travers la brume, de gros flocons voltigent, L'hiver est arrivé avec tout son prestige...



Poème posté le 29/02/08


 Poète
Serge LAINE



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