De la quadradécuple racine du principe de démocratie suffisante.
par Nicolas
J’ai pris du « made in France »
A l’achat d’un blender
Et dit comme je pense :
Branleur !
Samedi sur la place
Avouai-je au marché
A la grande surface :
Va chier !
Entrant dans l’officine
Respectant son cochon
Je déclare à l’usine :
Gros con !
De la cité normande
Ou se fit mon ampli
Proné-je à l’autre bande :
Pourri !
Four ou lave-vaisselle
J’ai choisi du local,
Aux traitres donc j’épelle :
C-h-a-c-a-l !
Mon pull comme mes pompes
Sont fabriqués non loin,
Lancé-je : « Tu nous trompes
Putain ! »
Sacoche ou bien ceinture
Je clame honnêtement :
« Que fais-tu pourriture ?
Dément ! »
Mes draps sont de Lorraine
Mes couteaux sont faits main
Ma patrie est ma reine :
Gamin !
Un vote est nécessaire,
Non celui qui se tient
D’une façon amère :
Vaurien !
Jamais je ne l’oublie,
Tu es pareil aux loups
Dans l'horreur accomplie :
Dutroux !
Tu sais bien qu’on recycle !
Du fond d’un Emmaüs
Tout pauvre trouve un cycle :
Anus !
Qu’il n’est point de richesse
Pour qu’on soit convaincu
De quitter la mollesse :
Faux-cul !
Des écrans du smartphone
Se reduit le Q.I. !
Cela te rend aphone
Nazi ?
Autrement tu préfères
Que ton sous-fifre idiot
Exauce tes prières :
Salaud !
Poème posté le 08/04/22
par Nicolas