Inspiration méditerranéenne
par Socrate
Vie qui ne brûle de multiples passions,
Est l'enfer pour le poète d'exception.
Soit ! Je ne serai pas Orphée en ma Cité,
Mais l'humble sauvage qui peuple la forêt.
Je monterai haut, dans les cimes des grands chênes,
D'où j'attendrai, que de la mer des cœurs noyés,
Le tien, enfin vainqueur, s'échoue sur les galets,
Tragique renaissance, ô déesse païenne !
Lorsqu'un courant d'air frais annoncera l'aurore,
Je parcourrai la plage en quête du trésor,
Qui palpite au doux rythme des vagues qui roulent,
Et inonde mon âme quand nos lèvres s'enroulent.
Poème posté le 09/06/22
par Socrate