Mon Arthur, Mon Rimbaud
par Paule
Mystique frémissement, des forêts de bruyère
Les rideaux des saisons, s'amusent à admirer
La bouche de Rimbaud dormant dans la lumière
D'un sourire éternel, né pour être effleuré.
Automne immortelle, Créature et Romance
Arthur l'aurait soufflé, ton aiguille de gel
De sa plume de vent, ardent de fulgurance
Vers de vastes terrasses, arborant le dégel
La lune en bords de Meuse, brille une astrale fête
La maison des ailleurs, voit entrer deux Poètes
Rousse est leur solitude, dans l'ombre des dorés
Comme en nos clairs obscurs, l'or le feu et la mer
Servent en ce soir céleste, aux concerts d'univers
La voluptueuse absinthe, aux iris mordorés
Paule
Sonnet libre
Poème posté le 25/07/22
par Paule