Assis, Pourtant dans le miroir
par Hurlevent
I
Assis,
Pourtant dans le miroir
Une ombre allongée
Dans un reflet de hanches
Et un lit de pierre
II
La peau
Les doigts
Peigner ses tremblements
Comme de longs cheveux infinis
III
Devant l’inexorable décharnement
Des talons aiguilles éraflent
La gorge du silence
Des ongles noirs de cafard
Contamine notre peau
IV
Les couleuvres insinuées
Dans la beauté lugubre
Des lagunes sanguines
Poème posté le 05/08/22
par Hurlevent