Océane nie en bloc, climato-sceptique,
à cent mille lieux de se douter que,
La sécheresse et la canicule la guettent.
Océane nie en toc, climato-cynique,
Doigt levé au ciel, effet kangourou,
Esprit dansant, loin des nuages.
Océane nie le choc, climato-hypocrite,
Yeux cloués à son bec ornithorynque,
Sa tempe est rature, sous le mercure fanât.
Océane nie, climato-lymphatique,
Nonchalance d’un regard koala,
Soleil, au plomb écrasant de fatalité.
Océane nique la vie, climato-excentrique,
Morsure de Tasmanie, au diable râlant de mort,
C’est à la famine que la baguette se tend.
Océane,
À cet acide se ronge mon âme pure
À mes vers, mon verre se vide,
plus rien ne me rime…
À l’image de mes maux, je m’adonne esseulé,
Comme une aura sensible, à fleur de peau éthique.
Incrédule…
J’avance os saillant sur ce sol, qui craquelle.
D.CHANUT