Quand vient le jour
par Peirelosastre
La pénombre ouatée de l’aube avant l’aurore ;
Quand ce rose brouillard dépose un filigrane
D’arabesque argentée aux courbures diaphanes
Sur l’étendue glacée de la mare incolore
De tes rêves sans fin, aux accents déchirants,
Que ton esprit torture aux affres de l’amour,
Le réveil se dessine et t’apporte, galant,
Une lueur d’espoir à l’approche du jour.
Quand une libellule y dépose un baiser,
Une onde lumineuse étale vers les rives
Une aura de bonheur, sensation lénitive,
Qui offre à ta nature un air de liberté.
Prémices temporelles ont déroulé leur hymne ;
Une douce clameur retentit, libertine,
Pour charmer de sa voix ton oreille sensible
Et réveiller en toi ton âme susceptible.
Au lever du soleil c’est le chant des oiseaux
Qui va tout doucement réveiller ta conscience,
Pour la vider enfin de tous ces oripeaux
Et permettre à tes sens de retrouver sapience.
La nuit est trop souvent porteuse de tristesse
Et c’est au petit jour que renaissent les joies
D’oublier ces instants qui dans la nuit nous broient
Quand se profile alors le jour plein de liesse.
Pierre Schneider, dit Peire Lo Sastre © copyright
Tous les poèmes de mon premier recueil sont à retrouver sur les sites de vente, les librairies, auprès de moi dédicacés (me contacter en MP) et sur le site de mon éditeur :
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Poème posté le 11/09/22
par Peirelosastre