Chatoyante citerne...
par Salus
Dans la piscine aux glycines plissées
Se dessine un œil fascinant de cils
Mauves, l' œil d'eau plein d'ombres irisées...
Après les orages et les grésils,
Des lumières, difractées et brisées,
D'étés qu'on croirait de lointains Brésils,
Une flamme ! et leurs reflets, des fusils !
Au feu roulant d'haleines anisées,
Ce vieux bassin vous semblera vivant ;
Dans cette odeur entêtante le vent
Vous saoulera des sautes de sa course ;
- Méfiez-vous ! Plus d'un finit noyé,
De jour comme de nuit, sous la Grande Ourse,
A rendre au lieu cet hommage appuyé.
Poème posté le 28/09/22
par Salus