Aux âmes sensibles...
par Into the wild
Je ne sais pas, non je ne sais plus,
C’est quand tu n’as rien où que tu n’as jamais rien eu,
Non je ne sais plus, je ne sais même plus si je suis perdu,
Quand je suis là, seul, et que j’observe le temps qui s’arrête,
Et que je vois le monde qui reste là et qui s’entête,
Quand à force de réfléchir tu ne ressens même plus le besoin de sourire,
Et quand l’esprit tourmenté se met seul à s’avilir,
Quand la seule notion ancrée en notre croyance populaire est de souffrir,
Quand les seuls mots sortant de ta bouche scellée sont anonymes mais à eux seul synonymes de silence,
C’est alors que tu comprends que penser n’est en fait rien d’autre qu’une forme d’errance,
Puissance de l’esprit croyant voguer sur les vagues de l’infini,
Oui l’infini, ce putain d’infini que l’on as jamais défini,
Et ce putain de mental qui jour après jour joue avec nous même et nous fait si mal,
L’oiseau gazouille au pré, et moi toujours là pauvre de toi,
Je reste là ne sachant où aller, je suis là en plein dans l’alpha et l’oméga,
Et je suis là, je converse avec toi qui n’est que le reflet du miroir que je me renvoie,
Je ne sais pas, non je ne sais plus,
J’ais trop couru, je suis là, quelque part où je ne me trouverais pas,
Peu m’importe de me trouver, je me suis déjà perdu, je me suis oublié,
Oui moi j’aime à m’oublié au hasard d’un carrefour, j’ai l’esprit obnubilé par le détour,
Pleure les violons pendant des heures durant faces aux pendules,
Versez vos larmes pauvres crédules, soufflez-les, puis faites en des bulles,
Des petites où des grosse bulles cela m’importe peu je dois l’avouer,
Mais faites en, oui faites en tant que vous le pourrez car nom de Dieu vous en serez moins malheureux,
Et riez, oui riez, souriez, jusqu’à n’en plus pouvoir,
Je trouve ça beau de croire, moi je trouve ça beau l’espoir,
J’ai remplacé l’oxygène de la vie par ce nuage de fumée,
J’ai changé la couleur de l’eau en café noir,
Après tout, il est vrai que si un jour j’en ai marre, j’aurais toujours mon café noir pour y trouver l’avenir,
Dans son marre…
L’oiseau gazouille au pré, et moi toujours là pauvre de toi,
Je reste là ne sachant où aller, je suis là en plein dans l’alpha et l’oméga,
Et je suis là, je converse avec toi qui n’est que le reflet du miroir que je me renvoie,
Coupure nette dans le temps et le présent, je ne suis là que pour être là, même si en y réfléchissant bien je ne suis pas vraiment là,
Je ne sais pas, je ne sais plus trop, je ne sais plus ce que signifie pour moi être là,
Et quand bien même je serais là, serais-je autre part, quelque part en toi, où quelque part en moi,
Je ne sais plus, et j’en suis éperdument perdu,
Rien ne sert de crier au secours quand le seul secours que tu puisses espérer provient de celui que tu as été,
Ne serait-ce pas le moment opportun pour jeter la pierre à celui qui, mais que faire si celui qui, n’est autre que nous même,
Syndrome de la phrase blanche, les mots fusent dans la tête mais le cerveau ne peut les retranscrire,
Texte résolument triste mais je ne peux m’empêcher d’en rire et d’en sourire,
C’est pathétique d’atteindre un tel niveau d’incompréhension,
Pauvre lecteur, je plains ton triste esprit qui va se retourner à essayer de comprendre ce qui est incompréhensible,
Ne cherche pas, ce sont juste les mots choisi parmi le dédalle de conneries qui hantent mon esprit,
Ce sont justes les quelque futilités d’un jeune homme qui de toute part aime à se déchirer,
Ce sont juste les lettres qui découlent de la plume sensible,
Et comme tout un chacun le sait, aux âmes sensibles, s’abstenir…
L’oiseau gazouille au pré, et moi toujours là pauvre de toi,
Je reste là ne sachant où aller, je suis là en plein dans l’alpha et l’oméga,
Et je suis là, je converse avec toi qui n’est que le reflet du miroir que je me renvoie.
Poème posté le 01/08/10