Avarua
par Freddow
Petite terre de courage
À la croisée des points cardinaux
Tu n’est que de passage
Glissant et paradant sur les flots
Des flots de cumulus et de nuages
Guidé par le zéphyr
Tu cherches les ailleurs, les avenirs
Comme des infimes naufrages
Des naufrages décadent de l’histoire
Que tu as vécu en intégral
Vieille âme de cristal
Vieille terre creusé par le désespoir
Le désespoir de ton volcan éteint
Ce cœur qui palpite encore,
plus précieux qu’un trésor
Plus inestimable que le temps sans destin
Ton destin éternel
Tes quêtes improbables
Sur des siècles interminables
Laminant tes rivages irréels
Irréel le monde
Sur lequel tu vagabonde
Tu est comme un vaisseau fantôme
Observant l’esprit de l’homme
Les hommes, ah les hommes
Adam et Eve, la pomme
Souvenirs de toutes les créatures
Embrasement, forfaiture
Les forfaitures et pugilats
Tes arbres font sonner le glas
Tintement paré d’écume
Ruisselant de perles d’amertumes
Ton amertume trépide,s’agite
Ce sont les tempêtes, les brisants
Que tu affrontes éperdument
Libre, vigoureuse tu résiste
Petite terre de courage
On te nomme Avarua
Tu brave les outrages
Le ciel te soutiendra
Poème posté le 09/08/10