J'ai enfilé mes doigts de pulpe tiède
Parcouru les horizons de tes charmes
En cavalcades innocentes et incongrues
Qui te faisaient fondre de stupeur avide
Feuilletant tes spasmes parfumés d'encore
Ma plume de velours griffe tes pastels
D'un trait impudique patiné d'envies
Au goût suave de friandises soyeuses
De pizzicatos en vibratos subtiles
Je gourmande tes chaires assoiffées
Attentif aux reliefs qui s'érigent
Et quand l'arc se tend
Que résonne le contre-ut
Je te braise à mains nues