Huahiné
par Mahea
A l’aube quand le ciel clair et joyeux s’irise
Que la feuille à la fleur palpite sous la brise
S'égoutte la rosée où s'abreuve l'oiseau,
Je glisse mes talons dans l'humide roseau
Puis s'allume la terre où l'horizon rougit
J'ai l'escale en dérive hurlant sa nostalgie
J'entends mêlés au chant lancinant des notous
Des coups sourds, un murmure et des craquements doux
Quand voulant explorer le vert des profondeurs
Bougainvilliers géants, rêves ensorceleurs
J'invite les saisons merveilleuses parures
A épouser ma peau de fines bigarrures
J'y peins en symphonie les notes naturelles
Des coloris changeants aux mentales prunelles
Poème posté le 13/01/23
par Mahea