Hypoté-Muse
par Estehesse
Hypoténuse, tu t’opposes à l’angle droit.
En additionnant les carrés des cotés,
Recalculant la racine, du moins, je crois,
Il est vrai, que le dire ainsi est bien osé.
Vous marquer aussi en fait, le demi-rectangle.
À l’école, vous étiez redouté des cancres,
Leurs cahiers finissaient même, parfois en cendres.
En compromettant les cadeaux de fin décembre.
Moi, j’ai toujours aimé votre complexité.
O ! Vous, avec quel nombre vous ai-je vanté ?
Ne trouvant dans votre courbe, qu’affinité.
Avec joie, j’adore vous savoir féminin.
Depuis la confrontation de nos chemins,
Mon avenir sans aucun calcul, est certain.
Il y a bien deux cathètes sur ce terrain,
Relier bien sûr, complètements afférentes.
Adjacente sous l’opposé fait, la tangente.
Tout cela n’est qu’une mémoire de rapports.
Il faut voir bien plus loin, pour trouver mon trésor.
On devrait tout reprendre depuis le début.
Ni les mots ni les pieds, ni les vers n’ont de sens.
Excusez-moi pour l’indélicate indécence,
Si je vous ai ennuyé de fausse science.
Toutefois vous êtes là, alors, patience.
Pourtant ma figure pseudo géométrique,
Les deux lignes droites et non pas celle oblique,
Usée en elles, restent trigonométriques.
S’est pour ainsi dire, parfaitement logique.
Un petit détail me revient soudainement,
Non ! Chère Hypoté-Muse, le vouvoiement,
Se mélange entre nous, très bien au tutoiement.
En quêtes de bêtises pour l’amusement,
Ceci n’est hélas pas un bel alexandrin,
Rien que des douze cyclables de baratins,
Et cette prose est le petit mot du matin.
Tous mes meilleurs vœux, enrubannés de câlins.
Et de n’importe quel point de l’hypoténuse,
C’est l’angle droit qui fait face, si ne m’abuse !
Je dédie donc mes vers, à ma très chère Muse.
Est-ce là, le bon endroit, en ai-je le droit ?
Poème posté le 11/03/23
par Estehesse