L'opale saigne
par Loren
L'opale saigne ses ors sur la peau de l'onde
Dans l'absence du temps où bat encor l'éther
Les vagues dénouent leurs dentelles vagabondes
Quand pleure la brise étreinte par la lumière
L'opale saigne ses ors sur la peau de l'onde
Dans l'absence du temps où bat l'éther
Sur le sable nu se pétrifient les éclairs
Dessus les larmes évanouies des arondes
Les roses inaltérées sans cesse s'inondent
Sur le front des dunes delà les pluies stellaires
Les racines fossilisées le temps enserrent
Vaguant tout le long de la rive floribonde
L'opale saigne ses ors sur la peau de l'onde
Poème posté le 11/03/23
par Loren