Complainte ouvrière,
par Lefebvre
Cent fois, sur le métier remettez votre ouvrage,
Vous devez travailler et prendre de la peine.
Vous cueillerez les fruits de votre alevinage
Terminer les ennuis et vos tristes déveines.
Bientôt, d'un doux repos vous pourrez profiter
Profiter des restos, et de la belle vie.
Vos années de labeur vous les accréditez
Dépourvu de sueur et de tous les ennuis.
Les députés votent des lois pour les bagnards
Essaims qui chipotent, servant les capitaux.
Adieu, les comédies, maintenant c’est trop tard
Restent les tristes vies à enterrer bientôt.
Ils n’ont plus leurs rêves d’une douce retraite
C’est tu marches ou crèves, meurtri à tout jamais.
Les corps martyrisés ne feront plus la fête
Ils vont agoniser en pleurant désormais.
Demain viendra l’heure de voter la vengeance
Résolument sans peur avec un bulletin.
Ce sera la suite, la mort de cette engeance
Qui prendra la fuite… pour demains incertains.
Le peuple est souverain lorsqu’il pense toujours
À ses beaux lendemains et belles descendances.
Il faut lutter encor, en pensant à l’amour
Aux beaux fruits de nos corps et leur indépendance.
Écrit par Daniel LEFEBVRE
Le 12.03.2023
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Poème posté le 12/03/23
par Lefebvre