L’âme du vin
par Peirelosastre
Du fond de sa barrique aux senteurs épicées
Se dégage pour nous une flaveur suave
Qui de par sa bonde laisse s’évaporer
Un nuage d’odeurs aux voûtes de la cave.
Je respire avec bonheur cette part de vin
Qui s’échappe du fut et qui flatte mon nez ;
Les anges enivrés me font, cadeau divin,
De cette odeur exquise qui va m’émécher.
De cet esprit brumeux, vapeur alcoolisée,
Pinacle auquel j’aspire au summum de l’acmé
De l’effluve éthéré, je retire la grâce.
Mon être entier se noie et c’est avec audace
Qu’il vient subtilement ma langue délier
Et porter à vos ouïes d’immenses logorrhées.
Pierre Schneider, dit Peire Lo Sastre © copyright
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Poème posté le 12/03/23
par Peirelosastre