Œillades assassines
par Deshaiessaintes
J’ai croisé ton regard comme d’aucuns croisent le fer,
Comme un voleur crochète, comme un amant s’accroche,
Que les croches accélèrent, quand l’estocade approche,
Des iris narcissiques que l’embroche indiffère.
Terre meuble et lacustre, grouillant d’anguilles sous roches,
Des faux-semblants bleus-verts, les reflets mortifères,
Troublant mes intentions, aux bas-fonds prolifèrent,
De flèches empoisonnées que Cupidon décoche.
Pieds à pieds, pierre à pierre, mes repères s’effilochent,
Dans les récits corsaires, mon frêle esquif s’enferre,
Esquivant les rochers et les récifs fantoches,
J’esquisse la gouache fantôme des cités aurifères.
Crochets et voltefaces, l’escarmouche rate le coche,
J’empoche tes larmes gauches : tes paupières posent les fers,
Fissurent un front fragile, quand ma mâchoire décroche
Ton sourire ; Crochet devant Peter, j’obtempère.
Poème posté le 09/04/23
par Deshaiessaintes
Poésie libre
Thème du mois
Galerie d'art magique
Podcast audio/vidéo
Livre/CD des membres
Poésie d'hier
Galerie d'hier
Artistes/Membres
Artistes d'hier
Dictionnaire
Visio
Forum
Identifiant perdu
Réinitialisation mot de passe
