Affreuses affres
par Salus
- Aux arbres -
Plus moderne que ces vers pieuvres,
A la presciente hydre de Lerne,
Je dédie, assertion sans preuves,
La parole, au poivre si terne…
Cette mièvre égérie est torve
Et creuse un son sourd de citerne
Où résonne ma lèvre heureuse.
Au tentacule qui me berne,
Enfer d’une Eurydice preuse,
Je lis, et je relierai l’œuvre
Grège des Muses séditieuses.
Comme de Palos à Palerme
Ne sont que les drapeaux en berne
De littératures oiseuses ;
Je retourne au vers - que je ferme
Sur des ponctuations joyeuses
Et le son blême où luit le terme
Propre, rimes impérieuses,
A croire, ô malheur endotherme,
A nos internes sèves d’yeuses…
Poème posté le 13/04/23
par Salus