Amies des maisons veuves
par Arielle
Vos murs se parent de sépia
et vos crédences d’immortelles
mais ne vous soyez pas cruelles
même amputé votre cœur bat
Vous mes amies des maisons veuves
en apprivoisant le silence
feutré par le pas de vos chats
faites timidement peau neuve
Par d’autres chemins d’autres voix
l’écho des rires d’autrefois
reviendra vous prendre la main
crever les bulles du chagrin
dilatant vos nuits sans sommeil
Amies meurtries ouvrez vos bras
au carrefour de la tendresse
s’ébauche une ronde nouvelle
un sentier semé de lucioles
mariant l’absence à la promesse
Rien ne s’achève
tout se transforme
Amies ne lâchez pas la corde !
Poème posté le 07/05/23
par Arielle