Nymphéas
par Arielle
Sous les îlots des nymphéas
l'étang étouffe des mystères,
les ombres épient la lumière
qui troue des carpes l'œil béat.
Dans les vapeurs une fée a
délié les pâles aumônières
des nénuphars que visionnaire
un peintre pour nous recréa.
Rubans des algues dérivant
sous les saules aux doigts languides,
on ne sait plus si c'est le vent
ou les courants qui ont, perfides,
mêlé sur sa toile les rides
de l'air et de l'onde rêvant.
Un hommage à Claude Monet qui chérissait ses nymphéas
Poème posté le 05/06/23
par Arielle