Que serais-je ? Sans ces doux baisers d’envoles,
Vers ton toi entier, pour qui mon cœur s’affole.
Que serais-je ? Sans ces murmures d’échanges,
Accrochés aux ailes d’oiseaux, tels des anges.
Volants, caressants d’amour tous les océans,
Chantants, déclarants aux jours, tel un ouragan,
Mes précieux discours, aux passions de la terre,
S’unissant aux cieux, observants les mystères.
Que serais-je ? Sans ces voyageurs si tendres,
Venants te hurler, mon amour à te fendre,
À te faire fondre, dans mon monde d’écrin,
Là où, chaque matin, je viens, te tiens la main.
Mathilde.