Souffrance
par Agathe
Glissade qui dérape lentement vers le precipice ;
Car le vide affamé réclame lourdement ce lent supplice ;
Une immense douleur racle la dernière note de gaieté dans un regard éteint ;
Une boule qui grossit et engloutit tout en un profond chagrin.
Tranche cette main qui ne retient plus rien, accepte ton chemin ;
La fatigue accable tant les pas que la défaite en ombre se tient ;
Sous l'odeur nauséabonde de l'abandon l'air disparaît ;
Quand le rejet enserre trop fort à en étouffer.
Une souffrance trop forte qui refuse de s'attenuer;
Acidité et amertume se répandent en longs torrents meurtriers;
Ploies sous le poids d'une peine incommensurable;
Au loin tout se transforme en sable.
Poème posté le 19/09/23
par Agathe