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La boulangère
par Fregat


Mon sang invente mille scénarios Qui se passent de paroles ou mots… Profond divan où trônerait son corps, Ascenseur, forêt et autres décors. Je m’approche et lentement la dévêts, Savourant le privilège muet De frôler son épaule qui frémit, La pointe de son sein qui s’est durcie. Le désir prend une terrible ampleur, Je perds tout contrôle et toute pudeur, Redressée, ma plus intime indécence Balaie en elle toute résistance. A son tour, de ses doigts elle m’effane, Entre nos yeux, une séduction plane… En la basculant presque avec violence, Enfin je goute de sa peau l’essence. Son regard s’éteint sous des cils tremblants Tandis que ma bouche aux baisers brûlants Hume le lys entre ses cuisses roses, Ce clitoris que jalousent les roses. Mais soudain tombe le pesant rideau Sur ce fantasmagorique tableau : Dans sa boutique, s’éteint la lumière… Il est vingt heures chez ma boulangère.



Poème posté le 21/10/23 par Fregat


 Poète
Fregat



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