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Poésie libre / Mère sole 4.0
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Mère sole 4.0
par Jorgenabu


Mère soleil, Graine de lumière, Sensible à fleur de peau, Sérénité une fois passée la tempête. Elle se remplit, ça déborde, Ça transpire, ça déverse, Je guette le flot de paroles, Les émotions, les variations de ton. Ça parle, ça crie, Les décibels montent et redescendent, Des montagnes russes. Mère soleil, C’est de la couleur des pieds à la tête. Elle a trop dans le cœur, trop dans les entrailles, Dans la tête, elle a choisi de donner sa vie, Son corps, son temps, Au peuplade d’enfants soleils. Une bombe atomique qui explose les étoiles, Mais qui tient debout, comme un ange qui encaisse sans faillir, Une aventurière aux bougies, Une fashionista du soleil qui réfléchit, Une bombe de créativité, Un clan 2.0. 2.0, notre temps pour rencontrer chacun des rayons. Mère soleil, C’est le petit matin à midi, Les pâtes d’Italie, La glace qu’elle n’a jamais goûtée. Il y a ton père, Le père thaï, le père que rien n’arrête, Déterminé, ton ombre gardienne, L’ombre de ta garde. Il est là, terni dans l’ombre du rez-de-chaussée. Yvan l’âme veilleuse, Sans parole, juste présence, Guide d’une lumière parfois bien encombrée, Là, tout à côté, en silence, Marchant. Mère soleil, Tu doutes encore ? Tu doutes encore ? Notre Léonard de Vinci, Van Gogh aux deux oreilles, L’inspiration du quotidien, La graine de création, Tu doutes encore ? Jardinière de nos âmes, De ton monde. Celui-ci scintille de couleurs, De copines, d’éclats, de discussions sans fin. Au commencement était… l’âme unique, Le monde restreint de nos univers, Une étoile plus brillante que les autres, À présent un filigrane. Dis-moi, tu doutes encore ? Moi je te le dis, Aucune raison de douter, Tu la mérites, ta dorure sur le chemin, Autre chose que des linguines dans ton assiette, Le caviar des mots, Le foie gras de la vie, Le café du bout de nos rues. Tu la mérites, Elle aussi, cette étincelle, Celle qui défonce nos certitudes, Balaye, transperce, Entre sans frapper. Moi je te le dis, c’est l’heure, Toc toc toc, Tu l’entends ? Il te suffit « d’entrer », Au revoir les doutes, Ciao, fais tes valises, Un coup dans le derrière, Démarrage du Jour 4.0 – On y va??



Poème posté le 18/11/24 par Jorgenabu



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