Tournis d’adieu
par Deshaiessaintes
Rodrigue, as-tu du cœur, et un peu d’herbe aussi ?
Une cartouche dans ta manche : fourbu est mon stylo,
Du papier à rouler, les contrôles, un sursis,
Aux soulantes ritournelles de hontes bues au goulot.
Balèzes pour filouter, de métaphores filées,
Les parcours balisés : l’école puis le boulot.
Fournissent l’échappatoire, les tourneries stylées,
A cette voie de garage, où stationnent nos vélos.
Les rouleaux, le solvant et l’alcool à bruler,
(L’idole de qu’est la Jeunesse), les pots d’échappement,
-Un fourbi chiffonnier-, imprègnent obscurément,
Les mailles effilochées des pulls à cols roulés.
Si des mules chargées calent au col du Tourmalet,
Ça dope les mollets de se faire la malle d’ici,-
Adoucit la pensée, les tourmentants soucis,
De décoller du sol en émules de Malet.(1)
(1) Léo Malet, auteur de Nestor Burma
Poème posté le 03/12/24
par Deshaiessaintes
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