Nos ancêtres devaient avoir l’oreille plus sensible que la nôtre. Il désignaient en effet « l’autre » par « altrui », infiniment plus musical que le banal « autrui ». D’autant que dans la version médiévale on devait faire la diérèse comme on le fait dans « altruisme ».
Comment ce délicieux vocable a-t-il pu se barbariser ainsi ? On se perd en conjectures.
Si l’on est un.e adepte de la mode inclusive on devrait d’ailleurs l’écrire « autrui.e ».
Mieux vaut mettre un terme à ces élucubrations qui ne peuvent qu’importuner autrui.
À la façon du "Parti pris des choses"
Suivant l'idée de Bella, j'ai aussi composé ce rondel :