Le chasseur de vent
par Jossicus
Je crois que tout commence du fait qu’on a qu’une vie,
Personne ne la veut vide, tout le monde l'a rempli.
Avec des p’tites chose, on évite l’ennui,
Bien qu’elle soit faite de tracas, d’emmerde, bref de soucis.
C’est la contrainte qui créer la liberté et pas l’inverse,
C’est logique
C’est de pleurer qui apprend à mieux sourire face aux averses.
C’est plutôt pratique.
Alors dans notre système empirique, chacun trouve le plaisir où il le peut,
Restons pragmatique.
Un fourmillement dans les tripes, la peur de ne pouvoir faire mieux,
C'est psychosomatique.
La renommée, la gloire comme principal exutoire.
Personnellement, j'écris juste des poèmes dans mon fumoir.
Trouve midi à ta porte pendant que je vogue dans un trou noir,
La chasse est ouverte et certain seront laissés pour mort ce soir.
La battue pousse quelques-uns vers l’exécutoire.
Je veux être ni riche ni pauvre, les deux vivent dans le désespoir.
C’est comme choisir entre le blanc, le noir, c’est illusoire,
Oublier un panel de couleur, comme dire que les chats se ressemblent le soir.
Vous voyez le tableau…
Une désillusion, une attente
L’un cherche l’argent, l’autre l’attend,
Récolte le grain, le veut sonnant et trébuchant.
Se plaint de sa misère, la rentabilité de son temps.
Bref, la chasse est ouverte, et ce, depuis longtemps…
Louer ou achetez le bonheur au magasinier et aux marchands,
La demoiselle du quartier, le boulanger ou l'artisan,
Tout se monnaie mais au final,c’est pas moi qui vous l’apprends
Les plaisirs se monnaient, tes désires se promènent
Et les vacances en Ardèche ne ressemble plus à ce qu’on te promet,
Les promesses que tu chasses c’est pas là où on t’emmène.
Le problème, c'est que tout est magnifique jusqu'à temps qu’on le possède.
Un bouiboui ou un chalet, une gourmette ou un palais,
Chacun estime sa valeur en dépit de ce qu’il possède,
Trop rarement de ce qu’il est, ou de ceux qui l’aiment.
Car l'on se fie pas assez souvent à ceux qui nous aident.
Alors, on chasse ses fantômes, en évitant de voir le passé dans les yeux.
Une paire de TN neuve, il parait que ça court mieux
La maille, le plaisir, le temps, mais tu redoutes toujours les adieux ?
Le savez-tu que même Midas n’achète pas un homme heureux.
Tes démons te poursuivent ?
Va donc toucher un arbre ou regarder les cieux
Tu te crois sur quelle rive,
Quand les lignes que tu lis sont faites de lumières bleues.
Chasser des idées noires ou des rêves illusoires,
Telle est la morale de mon histoire
Redondant, vous me direz, mais ce n’est pas banal,
Dans un monde primitif, je préfère me rendre bestiale.
Cherchez donc votre étincelle, chassez donc votre bonheur,
Une astuce alors, suivez donc cette lueur.
N’écoutez personne, mais le rythme de votre cœur
Une destination seulement, la vôtre, pas la leur.
Poème posté le 04/03/24
par Jossicus