L'arbre des eaux
par Loren
Son corps dans l’opacité effeuille les eaux
Des cascades de lumière brûlent sa peau
A l’heure où s’incendient les voiles de la nuit
La flamme nue éclaire le contour du rêve
L’étoile s’écoule sur l’onde évanouie
Dans le trouble où s’oublie la brise désormais
Les aiguilles inertes sur le lit défait
Dont le cœur bat encore dans la symphonie
La flamme nue éclaire le contour du rêve
En brodant une à une les larmes de la sève
Où l’éther saigne des rubis dans le silence
Obombrant la robe blanche des nymphéas
L’arbre dentelle la nuit dans la transparence
Tisse en vain les ors dans la nappe du sous-bois
Poème posté le 20/04/24
par Loren